Les politiques publiques de marchabilité présentent un mélange intéressant de consensus (on en veut plus), de défis perçus (comment les implémenter dans des systèmes de planification des transports centrés sur la voiture ?) et de problèmes complexes (va-t-on causer la gentrification ?). Cette recherche vise à apporter des éclairages se basant sur six cas d’étude – des interventions ayant amélioré la marchabilité et réduit les inégalités d’accès.
Les résultats montrent que les motivations, les facteurs favorisants et les défis associés à l’amélioration des environnements piétonniers sont fortement influencés par des dimensions plus larges telles que l’économie, le centrisme automobile et la politique. L’égalité d’accès, évoquée dans toutes les interventions, n’a été un motivateur clé pour aucune. Ces éléments sont examinés à la lumière des données antérieures et contextualisés par l’analyse de documents politiques. Des recommandations pour une gouvernance plus juste et plus solide de la marchabilité et des recommandations pour de futures recherches sont ensuite suggérées.
Ces résultats sont importants compte tenu de la nécessité d’améliorer les conditions piétonnes, du manque de données probantes sur la prise de décision relative à la marchabilité en général et aux inégalités piétonnes en particulier, et des indications selon lesquelles l’amélioration de la marchabilité pourrait involontairement accroître les inégalités par le biais de la « gentrification verte ». Une note d’orientation politique issue du projet (en anglais) peut être trouvée ici.
Cette recherche a été rendue possible par une bourse de l’Université de l’Ouest de l’Angleterre (University of the West of England / Vice-Chancellor’s Early Career Research Grant).
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